Survivalisme familial : l’autonomie du citoyen

Autonomie du survivalisteSURVIVALISME FAMILIAL : L’AUTONOMIE DU CITOYEN
L’autonomie revient au goût du jour. Longtemps cantonnée aux habitants des coins reculés, l’autonomie devient peu à peu aux yeux des citoyens responsables l’unique moyen de conserver ce magnifique confort acquis dans nos sociétés occidentales. Explications sur www.La-Terre-des-Survivalistes.fr.

  • Autonomie et survie des Etats

Dans un système où les Etats apportent tous les services utiles à la sécurité, à l’aide social et sanitaire, à l’éducation et au transport, il est très facile de glisser petit à petit vers une dépendance totale. La dépendance totale vis-à-vis d’un système implique de ne plus savoir se débrouiller seul :
– Incapacité à se soigner sans l’aide du système (sécurité sociale, grands groupes pharmaceutiques)
– Incapacité à produire son alimentation (potager, poulailler, chasse), à la préparer (plats cuisinés) à la conserver (conservation des aliments)
– Incapacité à produire son énergie
– Incapacité à éduquer ses enfants
– Incapacité à se défendre seul face à toute agression (agression psychologique ou physique).

L’humain, notamment lorsqu’il vit dans de grands ensembles urbains, tombe alors peu à peu dans un mode de dépendance qui n’est pas sans rappeler la dépendance qu’avait le serf vis à vis de son seigneur au temps féodal.
Dans une société moderne, la dépendance extrême implique, avec une population grandissante, un grand risque. En effet, la pression fiscale nécessaire pour maintenir en place les services (énergie, éducation, route et transport, services sociaux dont sécurité sociale, sécurité, alimentation avec les aides versées aux agriculteurs,…) va en croissant. La pression fiscale, dans une société organisée, progresse jusqu’au seuil de douleur inacceptable pour la contribuable. Les Etats savent qu’ils ont atteint un maximum lorsque la grogne des contribuables se fait sentir par différents biais (associations, mouvements, politiques, grèves, recherche de moyens alternatifs,…).
Avant d’atteindre le point de douleur fiscale intolérable, le contribuable passera par un état de grande attente vis-à-vis du système qui le siphonne. En clair, plus le citoyen payera d’impôts, enlisés dans sa grande dépendance du système, plus il attendra du système et moins il tolérera de ratée du système (coupure d’électricité, interruption de services, baisse des aides sociales, baisse des remboursements des services médicaux, baisse du niveau de sécurité). Si en plus l’Etat traverse en même temps une crise économique, écologique ou sociale, la grogne monte car l’attente n’est pas comblée. Dans cette configuration sensible, l’Etat est menacé dans sa stabilité :
– grèves dures,
– changements radicaux en termes de politiques choisies par les électeurs : c’est l’arrivée des extrêmes),
– renversements de l’Etat, dans les cas les plus critiques dans la violence, les citoyens étant entrés dans un état d’esprit de douleur, sans rien à perdre à leurs yeux.
Comment éviter ces mouvements de déstructurations et de perte totale de contrôle des Etats : en incitant les citoyens à gagner en autonomie.

  • Autonomie et Confort conservés

En effet, si le citoyen gagne en autonomie, il sera plus apte à franchir seul des crises mineures que l’Etat pourrait avoir des difficultés à gérer rapidement :
– réserves alimentaires : pour faire face à des interruptions de livraison des magasins (grèves, catastrophes naturelles ou industrielles, grands froids,…). Le citoyen responsable a aussi un potager, un poulailler et peut savoir chasses pour pouvoir se nourrir. Imaginons une année noire pendant laquelle les productions agricoles seraient particulièrement mauvaises suite à d’importantes éruptions volcaniques impliquant une couverture de poussières freinant la pousse des cultures. Les citoyens dépendant du système, ne recevant plus de nourriture par les biais classiques, descendent dans les rues de ses villes pour protester et, le cran au-dessus, renverser le système qui les mécontente. Ce fut le cas en 1789.
– capacités de se chauffer même avec une interruption des services d’alimentation en électricité et gaz
– capacité de boire même si le service d’alimentation en eau est défaillant
– capacité de se défendre : car en cas de problème majeur, les services de sécurité sont rapidement dépassés, voyez le cas de l’ouragan Katrina aux USA
– capacité de faire face à plusieurs situations critiques domestiques : début d’incendie, panne de voiture dans la neige,… sans faire systématiquement appel aux services de secours dont chaque intervention coûte très cher à la collectivité.
En gagnant en autonomie, le citoyen responsable, le survivaliste, permet au système de continuer à fonctionner. Nous continuons à avoir des routes entretenues, des écoles ouvertes, des mairies ouvertes, des transports en commun, des réseaux d’eau potable, des éclairages publics, des pompiers, le Samu, des hôpitaux, des aides sociales,…, tout ce qui fait que notre société est moderne et agréable à vivre.
La contrepartie est évidemment qu’une société dans laquelle les citoyens sont tous survivalistes a une pression fiscale faible, chacun s’assumant au maximum soi-même.

A tous les survivalistes, portez vous bien.

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